Eliica de Hiroshi Shimizu – 2005
Eliica signifie « electric Li-ion battery car ». L’Université de Keio à Tokyo et 38 entreprises se sont associées pour développer cette voiture. Avec ses 8 roues et ses 5,10 m de long, et 2400 Kg l’Eliica atteint une vitesse maximale de 370 Km/h. Des étudiants de l’Université de Keio se sont demandés ce que serait l’automobile de 2010… Et voilà leur réponse, garantie zéro émission mais loin des Midget japonaises. L’étude aérodynamique a été plus poussée pour permettre une plus grande vitesse. Après l’ISA et la KAZ, Hiroshi Shimizu à eu envie de développer la KAZ2 qui sera rebaptisée en Eliica pour l’occasion.
L’Eliica représente une toute nouvelle Supercar, grande et luxueuse, de 5,1 mètres de long, qui se distingue par ses excellentes performances avec des vitesses comprises entre 190 et 370 km/h selon sa version, et une autonomie de 300 et 180 kilomètres respectivement. Il met également en évidence l’énorme puissance de ses huit moteurs électriques, atteignant un total de 850 ch (la plus rapide) et 640 ch (la plus autonome). La promesse technique qui pourrait bientôt augmenter, voire considérablement, l’autonomie.
La voiture attire l’attention pour sa conception unique qui prend le plus grand soin de l’aérodynamisme avec un Cx de 0.16, et elle prend quatre roues à l’avant et quatre à l’arrière, deux des quatre axes sont directionnels, et tous ont un moteur dans le moyeu. En fait, dans chaque moyeu de roue, un puissant moteur électrique est installé, qui transmet sa puissance directement à la roue, qui n’avait qu’à être synchronisée pour donner une sensation harmonieuse.
Le concept de « plate-forme intégrée » est à la base de cette nouvelle technologie, composée de moteurs électriques dans les huit roues, d’un châssis qui à son tour intègre presque tous les composants plus les batteries lithium ion (donc tout le poids est centré sur la plate-forme inférieure, idéal pour une excellente adhérence route). Un autre détail unique est la suspension en tandem, aidant à réduire la taille des roues, soit huit roues plus petites ou quatre plus grandes.
Deux types de batteries lithium-ion les plus modernes, qui apparaissent en effet comme la batterie du futur permettant de nombreuses recharges sans problème et ayant un poids très raisonnable par rapport à leur puissance, sont utilisées. Le temps de recharge est inférieur à celui des autres types de batteries. L’une des batteries est spécialement préparée pour une vitesse et une accélération élevée, tandis que l’autre est destinée à donner beaucoup d’autonomie. Ce qui change, c’est la densité d’énergie comprise entre 41 Wh/kg et 72 Wh/kg et la densité de puissance de 1 500 W/kg et plus en version haut débit et 700 W/kg pour une autonomie élevée.
Dans l’Eliica, quatre batteries forment un module et vingt modules forment la batterie complète. La voiture utilise un onduleur pour convertir le courant continu en courant alternatif et est refroidie à l’eau. Chaque moteur sous le contrôle de cet onduleur a un couple maximal de 100 Nm, environ 12 500 tours par minute et une puissance de 80 kWh. Les moteurs sélectionnés sont des moteurs synchrones à aimants permanents de type néodyme fer. Intégré au moyeu de roue portant un réducteur planétaire pour réduire la vitesse et des freins à disque.
Il était aussi prévu de vendre l’Eliica, à priori en 2 versions, une longue et une courte (jamais construite). Hiroshi Shimizu à cherché des investisseur qu’il n’a apparemment pas trouvé et il a probablement pas voulu réitérer ces précédant problèmes en ouvrants des pré-inscriptions pour la Kaz et en ayant que 2 précommandes alors qu’il en attendait une centaine.
Vous souhaitez mieux la connaître ? Construisez là en papier Plan et Maquette !
Vous en voulez encore ?